La Liberté

«Je travaille rarement 
à la même place»

Samuel fait également 
la circulation dans les ­environs 
de la patinoire pour Fribourg-­Gottéron. 
 © Patricia Victor
Samuel fait également 
la circulation dans les ­environs 
de la patinoire pour Fribourg-­Gottéron. 
 © Patricia Victor
Publié le 17.01.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton taf! » Depuis juillet 2013, Samuel Deillon, 20 ans, travaille en tant qu’agent de circulation et agent de surveillance dans les parkings.

«J’ai postulé comme agent de circulation après avoir échoué dans mon apprentissage de maçon. C’est mon frère qui m’avait conseillé de me tourner vers cette voie car lui-même travaillait dans ce secteur. Le métier est sympa mais je n’avais pas tellement d’autres choix non plus. Ce n’est pas une profession qui offre un brillant avenir. Même si j’avais besoin d’un revenu, ce n’est pas pour autant que ce métier me déplaisait: au contraire, je l’ai tout de suite trouvé intéressant. Le point fort, c’est qu’il y a un très bon esprit d’équipe et une bonne ambiance entre collègues.

Mon équipe s’occupe de la sécurité routière quand il y a des chantiers par exemple: nous sommes là pour rassurer les automobilistes et leur expliquer la situation. Nous avons également pour devoir d’assurer la sécurité des ouvriers. Nous savons quand les machines doivent passer sur les routes pour éviter que leur parcours soit entravé. On est là pour éviter les accidents et les soucis avec les automobilistes, les ouvriers et les agents de sécurité sur le terrain. Ce n’est pas un métier compliqué en soi, mais il faut de la concentration. Une erreur peut mettre tout le monde en danger, il faut faire attention à ce que l’on fait.

Le point négatif de cette profession est que peu importe la météo, on est toujours dehors. Il y a aussi pas mal de problèmes avec les automobilistes, certains ne sont pas tellement patients. Il arrive qu’on se fasse klaxonner ou insulter. Pour l’anecdote, j’ai même reçu un coup de poing une fois par un automobiliste qui ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas passer. C’est une situation que je ne trouve aucunement gênante pour moi car je n’ai fait que mon travail, au contraire, elle est plutôt drôle! C’est une attitude ridicule, mais au moins, il est venu s’excuser le lendemain!» PATRICIA VICTOR

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